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Alors, pour ne rien perdre, pour conjurer le cours des choses, on collecte quelques clichés. Pour garder en mémoire une lumière si particulière. Pour raviver le souvenir des odeurs, des bruits, du temps suspendu…
Oui, il s’agit de suspendre le cours des choses, de le figer en quelques images, qui sont à la fois un regard intime, comme une dernière caresse, à la fois un simple prétexte à ne pas oublier l’essentiel : rien, pas même la fin du monde, ne peut nous enlever ce que nous avons vécu, ressenti, partagé.
À partager, donc, ce travail. Pour nous raconter toutes les images qui n’y sont pas. Car ce sont celles-la les plus belles : celles qui nous ont forgé, que l’on garde au fond du coeur et qui font briller nos yeux.